Autrefois, la plus crédible des organisations de la sous région. Sauf qu’à nos jours, la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne fait plus preuve de confiance, surtout dans des prises de décisions sur les actualités politiques des pays membres.
Pour preuve, certaines nations comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger ne sont officiellement plus membres de cette organisation régionale qui fut créée depuis le 28 Mai 1975.
Ce samedi 22 Décembre 2024 lors de l’assemblée générale de son parti le MODEL, le président Aliou Bah est brièvement revenu sur cette thématique.
Selon ce jeune politique du Mouvement Démocratique Libéral (MODEL), cette institution sous régionale a, à la fois des mérites et des reproches.
« Je vous donne un exemple simple. Les années ou tous les pays membres de la CEDEAO à l’ exception d’un seul, sont parvenus à faire des élections, changé le pouvoir entre un président élu entrant à un président élu sortant, ça c’est aussi du mérite de la CEDEAO. À l’époque, ça fonctionnait bien. Elle s’est interposée à travers L’ECOMOGUE pour l’empêcher les GUERRES » a-t-il fait savoir
Poursuivant, il ajoute que tout un guinéen doit le « Savoir que la Guinée était le pays qui abritait les plus grands camp de réfugiés au monde. Nos frères Libériens et Léonais ce n’est pas ici on les a abrités ? C’est L’ECOMOGUE qui a réglé le problème au Liberia et en Sierra Leone, ça c’est des missions de la CEDEAO. Nous avons arrêté des problèmes ici sans que ça ne soit l’Union Européenne ou les Nations Unies. C’est la seule région où vous pouvez circuler sans visa entre membres et vous avez une carte biométrique CEDEAO. Ça, c’est aussi un succès quand même » dit-il
Plus loin, Aliou Bah précise que « Si la CEDEAO s’est mise en difficulté dans sa circonscription, c’est de n’avoir pas été ferme sur les premiers dirigeants qui ont voulu le troisième mandat. S’ ils avaient freiner Alhassane Ouattara, s’ils avaient freiner d’ autres dirigeants, je crois que Alpha Condé lui, a attendu pour que Ouattara se prononce pour qu’il se prononce en Guinée » précise-t-il
Pour terminer, le président du Mouvement Démocratique Libéral promet que s’il est élu demain en tant que président de la république de Guinée « Je ferai de la réforme de la CEDEAO l’une des priorités de la Guinée. Parce que sans elle, nous aurons toujours des difficultés internes »
Dédé pour le Gbaikandjamana.com
