LITTÉRATURE | 17e ÉDITION DES 72 HEURES DU LIVRE : LA « PUISSANCE FÉMININE » À L’HONNEUR À CONAKRY

La capitale guinéenne vit depuis ce mercredi au rythme de la 17e édition des 72 Heures du Livre, un rendez-vous devenu emblématique de la scène littéraire ouest-africaine. Le thème de cette année, « Puissance féminine », met en lumière le rôle central des femmes dans le développement culturel, social et intellectuel du continent.
Placée sous l’égide du Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, ainsi que du Ministère de la Promotion Féminine, cette édition rend hommage à toutes celles qui, par la plume, la parole et l’engagement, façonnent l’avenir.
Le Rwanda, connu pour ses avancées en matière de parité, est l’invité d’honneur. L’Espagne est le pays invité de marque, et la ville de Guéckédou a été désignée ville à l’honneur, témoignant d’une volonté de croiser les perspectives locales et internationales.
Une cérémonie d’ouverture marquée par des discours engagés
La cérémonie officielle a rassemblé une pléiade de personnalités, dont Dr Dansa Kourouma, président du CNT, Djiba Diakité, ministre directeur de cabinet à la Présidence, et Charlotte Daffé, ministre de la Promotion Féminine.
Dans un discours empreint d’émotion, Mme Daffé a salué le courage, la résilience et la créativité des femmes guinéennes, tout en appelant à l’émancipation des jeunes filles par la culture :
« Cette édition est une tribune offerte aux femmes pour faire entendre leur voix, briser les silences et revendiquer leur place. »
Des annonces majeures pour la culture guinéenne
Parmi les grandes annonces de cette édition :
La création d’un Prix Littéraire du Chef de l’État,
La construction d’une médiathèque féminine, dédiée à la mémoire et à l’expression des femmes,
Et l’édification du siège de l’Association des Éditeurs de Guinée.
Avec plus de 50 000 visiteurs attendus, cette 17e édition s’annonce comme un moment charnière pour la promotion de la lecture et la valorisation des femmes dans le monde littéraire.
« Le changement ne viendra pas sans nous. Le progrès ne s’imposera pas sans notre engagement. Et la démocratie ne vivra pas sans notre participation. », a conclu Mme Daffé sous les applaudissements nourris du public.
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