
La capitale guinéenne accueille cette semaine la IVᵉ Conférence Panafricaine de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), placée sous le signe de la transition numérique dans l’enseignement supérieur africain. Cette rencontre majeure a été officiellement lancée par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, en présence de ministres venus de plusieurs pays africains, dont la République Démocratique du Congo, la Gambie, le Tchad et la Guinée-Bissau.
Dans son discours d’ouverture, le ministre guinéen a insisté sur l’importance de cette transition numérique, qu’il considère non seulement comme une réponse aux défis technologiques, mais aussi comme une opportunité de réinventer les systèmes éducatifs africains pour les rendre plus inclusifs, compétitifs et adaptés aux réalités locales. La Conférence vise à doter les universités africaines d’outils numériques performants et à moderniser les méthodes pédagogiques pour répondre aux exigences d’un monde en pleine mutation.
L’AUF, fidèle à sa mission de soutien à l’innovation académique dans l’espace francophone, s’engage à accompagner cette transformation en facilitant l’accès aux technologies éducatives, en formant les enseignants au numérique et en soutenant les projets innovants portés par les universités du continent.
Pour la Guinée, cette conférence s’inscrit dans une dynamique de réforme profonde, portée par le Plan national d’éducation numérique. À travers cet événement, Conakry se positionne comme un acteur clé de la transition numérique en Afrique francophone, témoignant de l’ambition du pays de moderniser son enseignement supérieur et de préparer ses jeunes aux défis de demain.
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