🔴 Israël–Iran : escalade militaire inquiétante, Moscou appelle à une désescalade immédiate

Le conflit opposant Israël à l’Iran entre dans sa deuxième semaine, marqué par une intensification des hostilités, des pertes humaines considérables, et une impasse diplomatique persistante. Alors que les missiles et drones continuent de fuser entre les deux pays, la Russie appelle à une retenue urgente face à ce qui pourrait devenir une guerre régionale de grande ampleur.

Une impasse diplomatique à Genève

À Genève, une rencontre entre les ministres européens et le chef de la diplomatie iranienne s’est achevée sans avancée notable, malgré quatre heures d’échanges. Pendant ce temps, les frappes s’intensifient sur le terrain.

Selon l’ONG iranienne HRANA, au moins 657 personnes ont trouvé la mort en Iran depuis le 13 juin, dont 263 civils, tandis que plus de 2 000 personnes ont été blessées. En Israël, les autorités annoncent au moins 24 morts et des centaines de blessés. L’intensification des attaques bilatérales par drones et missiles fait craindre une extension du conflit au-delà des frontières des deux pays.

Moscou dénonce les frappes sur les sites nucléaires

La Russie, alliée stratégique de l’Iran, a élevé la voix par l’intermédiaire de la porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova. Elle a qualifié les frappes israéliennes sur les installations nucléaires iraniennes d’« illégales » et contraires au droit international.

« Les parties concernées doivent revenir au dialogue diplomatique et établir un mécanisme de garanties juridiques internationales crédibles. Ce cadre doit assurer la sécurité d’Israël, tout en respectant le droit de l’Iran à un programme nucléaire civil », a-t-elle déclaré.

Moscou s’inquiète également pour la sécurité de ses experts civils présents sur le site nucléaire de Bushehr, cible potentielle des frappes israéliennes.

L’Iran accuse l’AIEA de partialité

Dans ce climat de tension, les propos du directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, ont suscité l’ire de Téhéran. Un proche conseiller du guide suprême iranien, Ali Khamenei, l’a accusé d’avoir contribué à légitimer l’attaque israélienne en formulant des commentaires jugés ambigus sur la capacité nucléaire iranienne.

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