On nous répète sans cesse que nos comptes personnels ne relèvent pas du journalisme, que la loi ne reconnaît pas les réseaux sociaux comme des médias. Ok, on a compris !
Alors expliquez-nous comment la HAC peut suspendre un journaliste pour une publication sur ses comptes réseaux, si ces plateformes ne sont pas reconnues légalement comme médias ?
Incohérence totale !
D’un côté, on nous nie notre statut sur nos propres plateformes, et de l’autre, on nous suspend comme si on agissait dans un cadre légalement médiatique.
Et dans les décisions de suspension, aucune clarté, aucune précision juridique. Si l’acte a été commis en tant que simple citoyen, alors le mot “journaliste” ne devrait même pas apparaître. Point final.
Même quand de fausses informations sont partagées (ce qu’on ne cautionne pas !), la réponse ne peut pas être la suspension expéditive, car la loi ne reconnaît pas ces espaces comme des médias officiels.
La HAC devrait aussi s’intéresser à la communication en général ! Parce que sur les réseaux, les dérapages sont légion :
.Des vidéos qui insultent à longueur de journée
.Des influenceurs qui franchissent toutes les lignes rouges
. Des atteintes graves à la dignité humaine
Et là ? Silence radio.
Mais quand il s’agit d’un journaliste sur son compte personnel : suspension express !
Alors si la loi ne prend pas les réseaux sociaux en compte comme espace médiatique, laissons les citoyens s’exprimer en tant que tels. Et surtout, collez-nous la paix !
La HAC n’est pas la Haute autorité des journalistes, mais de la communication. Alors qu’elle assume ses responsabilités, sur tous les plans.
Facely SANOH
Journaliste Agricole|Éditorialiste
