Dans une publication récente, Ousmane Gaoual Diallo a réagi à un débat intellectuel en soulignant l’importance des mots et de leur impact sur la mémoire collective. Selon lui, lorsqu’un écrivain prend la plume, il ne se limite pas à exprimer une opinion personnelle, mais touche à l’histoire, aux blessures et aux aspirations d’un peuple. Les mots peuvent réveiller, bénir, diviser, mais ils restent essentiels au débat d’idées.
Il rappelle que la critique intellectuelle est un pilier fondamental de toute société vivante. Toutefois, il a mis en garde contre les simplifications excessives, insistant sur le fait que la Guinée ne peut être réduite à ses seules souffrances. Il la décrit comme un pays en mouvement, où coexistent luttes silencieuses pour l’équilibre et efforts de mémoire. Certes, le pays a connu une gouvernance centralisée et autoritaire, mais il traverse aujourd’hui une phase de rupture, de dialogue et de réinvention.
Face aux tensions et aux critiques, Ousmane Gaoual Diallo invite à un débat constructif, où la radicalité des mots ne doit pas effacer la réalité. Il appelle à une exigence intellectuelle qui ne verse ni dans le mépris ni dans l’aveuglement. La responsabilité, selon lui, ne se limite pas aux écrits, mais s’incarne aussi dans les actes du quotidien et dans l’écoute des différentes voix, même celles qui dérangent.
Enfin, il pose une question essentielle : comment raconter la Guinée sans trahir sa complexité ? Comment sans avancer, comment critiquer sans réduire ? Il conclut en affirmant que la Guinée vaut mieux que des formules toutes faites et qu’elle mérite un regard lucide, car elle continue, malgré tout, à se raconter elle-même.
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