Classé avec le RPG arc-en-ciel et l’UFDG dans la catégorie des partis sous observation par le MATD, l’UFR doit régulariser treize manquements et cela dans une période de trois mois pour éviter d’être suspendus.
Joint au téléphone par l’un de nos reporters, Mouctar Kalissa, secrétaire national des jeunes républicains de l’UFR, qui est visiblement irrité par cette démarche du MATD, exprime sa désolation : « J’ai été le premier mandataire pour représenter le parti au niveau du MATD. Mais pour un premier dépôt, les documents qui nous manquaient, il n’y en avait pas beaucoup. La seule chose qui manquait, c’était les signatures. Les documents n’ont pas été validés. Et j’ai fait la restitution au niveau de ma base politique. Et à leur retour, tous ces documents-là ont été paraffinés et on les a transmis, les mêmes dossiers. Mais cette fois-ci, arrivés là-bas, on nous redonne encore d’autres éléments, où on ne sait même pas comment les obtenir. Ils disent que le compte bancaire doit être certifié par un cabinet. Ils demandent encore le reçu du paiement de 800 millions pour la candidature de Sidya à l’élection présidentielle. Ils demandent même des donations. Est-ce qu’il y a eu des dons pour le parti ? Si oui, les donateurs doivent écrire leur nom, leur signature, et puis les transmettre. » dit-il avant de s’interroger sur cette démarche de la junte : « Dans cette situation, on se pose réellement la question aujourd’hui. Quel est le but réel de cette évaluation ? Est-ce que ce n’est pas une manière d’écraser les grandes formations politiques au profit de quelque chose ? Mais réellement, où allons-nous ? Ou bien sommes-nous dans une situation où il faut écraser tout devant soi pour être le roi des rois ? » a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « Donc, nous sommes là, les documents qu’ils nous ont encore demandés, le parti n’en manque pas. Nous avons un siège, nous avons un compte bancaire. Tout le monde connaît la rigueur de M. Sidya. Donc, ces documents-là, nous sommes en train de les collecter pour les soumettre à leur approbation. Parce qu’ils demandent des pièces qu’un parti politique ne peut pas toujours fournir. » a-t-il déclaré.
Plus loin, il a également précisé ceci : « Mais ce qu’on veut rappeler, c’est que la transition s’arrête le 31 décembre. Ça, c’est ce qui a été dit. Il faut que le Guinéen apprenne à respecter son engagement. » a-t-il conclu.
Rédaction -Gbaikandjamana.
