Opinions

La Jeunesse, l’argent public et les marchands d’illusions! (Par Facely Enquêteur Sanoh)

 

Quand des jeunes refusent le labeur pour embrasser l’oisiveté, ils se muent en instruments de propagande, en crieurs publics au service de ceux qui se vautrent dans l’argent du contribuable. Leur existence se résume à une déambulation pitoyable derrière des cadres sans vertu, dépourvus de toute compétence administrative, mais gonflés d’arrogance.

Ils traversent les préfectures, sillonnent les villes, traînant avec eux un système démagogique, un clan aux mœurs troubles, prêts à renier leurs propres valeurs pour un peu de lustre emprunté.

Il ne s’agit pas de condamner l’éloge mérité, mais de dénoncer cette lâcheté qui consiste à chanter les louanges d’un cadre alors même qu’il piétine l’honneur. Ces jeunes, fantômes administratifs, deviennent les soldats de la désinformation, les hérauts du dénigrement. Entre le paludisme et la peste, leur choix est fait : ils préfèrent la servitude à la dignité.

Le mal est profond. Une jeunesse qui fuit l’effort pour les gains faciles se condamne à n’être qu’un outil entre des mains indignes. On les appelle « patriotes », mais leur patriotisme se mesure en flatteries, en atalakou sans substance.

Il est temps de s’éveiller. La jeunesse doit être actrice, non spectatrice. Mieux vaut gérer ses petites affaires avec grandeur que de ramper dans les grandes sans honneur.

La véritable liberté commence par le refus des chaînes dorées.

Facely Enquêteur Sanoh

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