Faranah, le 16 juin 2025 – Les épreuves du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) ont officiellement démarré sur toute l’étendue du territoire guinéen. Dans la région administrative de Faranah, ce sont 9 295 candidats, dont 3 485 filles, qui affrontent les épreuves, répartis dans 33 centres à travers la région.
Le lancement officiel a eu lieu au centre Karamoko Kourouma, en présence des autorités éducatives locales et nationales.
Un bon démarrage dans la commune urbaine de Faranah
Le Directeur Préfectoral de l’Éducation de Faranah, M. Kandas Camara, a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement du démarrage :
« Tous les centres sont opérationnels, les sujets sont arrivés à temps, et les mesures de sécurité sont en place. Nous espérons une session sans incidents majeurs. »
La préfecture de Faranah compte 12 centres, dont 1 centre pour l’enseignement franco-arabe. 4 centres sont situés à l’intérieur de la préfecture et **8 dans la commune urbaine.
Une nouveauté cette année : paiement numérique des primes
Parmi les nouveautés marquantes de cette session, M. Camara a souligné une réforme importante :
« Cette année, les primes ne seront plus payées en espèces. Le paiement se fera via Orange Money, afin d’assurer plus de transparence. Le budget ne transite plus par la DPE, ni par l’IRE. C’est un opérateur dédié qui en assure la gestion. »
Supervision régionale et mission d’inspection
L’Inspecteur Régional de l’Éducation de Faranah, M. George Guilavogui, a précisé :
« Au total, la région compte 9 295 candidats, dont 3 485 filles, répartis dans 33 centres. »
M. Mohamed Sanoussy Kaba, conseiller juridique au MEPU-A et coordinateur des examens pour la région, a justifié sa présence :
« Je suis ici pour veiller à la bonne organisation des examens à toutes les étapes : avant, pendant et après. En cas de manquements, nous interviendrons immédiatement. »
Les premiers ressentis des candidats
Interrogée à la sortie de l’épreuve de rédaction, Mariama Oularé, candidate au centre Lycée GAN, s’est exprimée :
« Le sujet était abordable et d’actualité. Il portait sur le projet Simandou 2040 : ce que nous, élèves, comptons faire pour être employés par cette grande société et contribuer au développement du pays. J’ai pu bien m’exprimer. »
Lancine Keita
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