
En tournée dans la préfecture de Koundara, le Premier ministre a tiré la sonnette d’alarme face à l’état alarmant des infrastructures publiques, dénonçant des décennies de négligence.
De Sambaïlo à Soroboïdo, en passant par les édifices de la commune urbaine – bloc préfectoral, logement du préfet, Villa Syli, cité des fonctionnaires – le constat est accablant : des bâtiments vétustes, parfois construits avant 1959, jamais rénovés depuis l’indépendance.
Accompagné du Gouverneur de Boké et du Préfet de Koundara, le Chef du Gouvernement a souligné l’urgence d’agir. Le préfet local, saluant cette visite de terrain, a rappelé que l’état des infrastructures freine l’installation durable des fonctionnaires.
« Koundara regorge de ressources. Avec l’aménagement de nos plaines et l’exploitation de notre fort ensoleillement, nous pourrions nourrir une grande partie du pays et étendre l’électrification solaire », a-t-il plaidé.
Pour le Premier ministre, la situation est d’autant plus critique que Koundara, aux confins du Sénégal, de la Guinée-Bissau et proche de la Gambie, joue un rôle stratégique dans le commerce transfrontalier et l’intégration régionale.
« Cette préfecture doit redevenir un pôle économique et agricole majeur », a-t-il martelé.
Il a annoncé l’élaboration d’un programme d’urgence de réhabilitation des infrastructures administratives, en collaboration avec le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, afin de redonner à Koundara la place qu’elle mérite dans le développement national.
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