Kankan : Une lecture du Coran pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes

À Kankan, la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, ce samedi 8 mars 2025, a pris une dimension spirituelle. En raison de la coïncidence avec le mois de Ramadan et le Carême, les autorités locales ont choisi de marquer l’événement par une lecture du Saint Coran, en présence des autorités régionales, préfectorales, communales et des chefs religieux.
C’est l’esplanade de la Maison des jeunes de Kankan qui a accueilli cette cérémonie. Hadja Aminata Bérété, inspectrice régionale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, a expliqué cette initiative :
« Cette célébration du 8 mars coïncide avec le Ramadan et le Carême. C’est pourquoi le président de la République a jugé nécessaire de consacrer cette journée à des prières, commencées dès hier au centre islamique. Aujourd’hui, la « maman nationale » a organisé la lecture du Saint Coran, suivie d’un panel sur des thématiques clés : la femme et la santé, la femme et l’éducation, la femme et la pauvreté, ainsi que la femme et l’autonomisation. »
Elle a également insisté sur l’importance de l’éducation des filles :
« Il n’y aura jamais d’égalité sans que nous soyons à la hauteur. Et pour cela, il faut que nos mamans acceptent de scolariser leurs filles et de les suivre afin d’éviter leur déscolarisation. »
Les femmes en situation de handicap également mises en avant
Présente à l’événement, Mme Dioubaté Mariame Kaba, directrice du centre spécialisé Tawakaltou pour les personnes handicapées, a exprimé sa satisfaction :
<<Aujourd’hui, je suis très heureuse d’être une femme, car c’est un don de Dieu. En tant que femme en situation de handicap, je me réjouis que nous ne soyons pas marginalisées en ce jour si important. Je remercie le président de la République, le général Mamadi Doumbouya, pour ses efforts en faveur de l’épanouissement des femmes en Guinée. »
Elle a également lancé un appel aux autorités :
« Nous demandons au général Mamadi Doumbouya de continuer à respecter les droits des femmes, en particulier ceux des personnes handicapées, afin que cette couche puisse accéder au bonheur et retrouver le sourire. »
De son côté, Aïssatou Kaba, présidente de la délégation spéciale de la sous-préfecture de Karifamoria, a invité toutes les femmes à l’unité pour leur épanouissement collectif.
Cette célébration du 8 mars à Kankan, placée sous le signe de la spiritualité et de la solidarité, a rappelé l’importance de l’éducation, de l’autonomisation et du respect des droits des femmes, y compris celles en situation de handicap.
Saliou Cissé pour djamanainfo.com
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