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Karifamoriyah : L’inspection régionale de la promotion féminine lance une formation de huit (8) jeunes leaders sur la lutte contre le VBG. 

Comment lutter contre la Violence Basée sur le Genre (VBG ) et la mutilation génitale dans la région administrative de Kankan, c’est l’objectif que s’est fixée l’inspection régionale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables.

À cet effet, une formation a été organisé à la maison des jeunes de Karifamoriyah par l’inspection régionale de promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables, financée par l’UNFPE, ce lundi, 16 décembre 2024. Lors de cette formation plusieurs thématiques ont été abordés par le formateur avec des images d’illustration à l’appui.

« Nous sommes à Karifamoriyah aujourd’hui pour une formation sur les violences basées sur le genre avec huit (8) jeunes leaders de la localité, qui seront désormais les messagers pour sensibiliser la communauté sur les conséquences liées à la VBG. Les thématiques abordées aujourd’hui sont entre autres, l’éducation traditionnelle à travers les boîtes à image, le mariage d’enfant, la mutilation génitale féminine et ses conséquences telque : le VIH Sida à travers les pratiques anciennes , un couteau plus de 10 personnes. Notre objectif, c’est de mettre fin à la mutilation génitale dans toutes nos zones d’intervention  » Explique Bakary Condé de l’inspection régionale de promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables de kankan.

Après avoir participé à cette formation de sensibilisation, les bénéficiaires ont promis d’être les soldats sur le terrain pour véhiculer le message.

« Après cette formation d’aujourd’hui qui nous a permis de mieux comprendre la vie , je serai la porteuse du message de sensibilisation au niveau des différentes couches à Karifamoriya. Je profite de votre micro pour dire stop  à l’excision et aux violences faites aux femmes  » s’est engagée Bantou Kaba.

« Cette formation qui concerne sur l’excision et VBG est tellement importante que les jeunes ne savent pas le danger de cette pratique dans nos sociétés. Lors de notre formation ici, on nous a fait comprendre que l’excision peut a une conséquence, sur la femme surtout au niveau des parties génitales, VIH Sida et au niveau de l’accouchement, la fille peut avoir des problèmes. Et on nous a fait comprendre que cette pratique n’est écrite dans aucune religion. Donc, nous sommes maintenant dans l’esprit de lutte contre cette pratique dans nos sociétés  » s’engage Mohamed Diakité.

« Selon notre formateur, nous avons droit de faire les dénonciations quand on voit les cas de VBG. Nous les jeunes filles et nous sommes premières victimes de cette pratique dans la société. À partir d’aujourd’hui, nous prenons les choses en main pour mettre fin à ce fléau qui détruit la vie des filles  » martèle Fanta Kaba.

A singnaler que cette formation se passe simultanément dans plusieurs préfectures de la région de Kankan, une façon de mettre fin aux VBG et au mariage précoce.

Kankan, Souleymane Tata Bangoura pour le Gbaikandjamana.com 

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