Lors d’une conférence de presse tenue à Bruxelles ce jeudi 20 mars 2025 , plusieurs personnalités de la société civile congolaise en exil ont déclaré la gouvernance de Félix Tshisekedi et exigé sa démission. Jean-Jacques Lumumba , militant anticorruption et neveu de Patrice Lumumba , ainsi que Palmer Kabeya , porte-parole du collectif Filimbi , ont pointé du doigt la corruption, le népotisme, les atteintes aux droits humains et l’incapacité du régime à contrer la rébellion du M23 .
Des accusations graves contre le pouvoir en place
Selon ces militants, le pays est à la dérive depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi en 2019 . Ils dénoncent notamment :
- Un climat politique répressif , marqué par la censure et la répression des opposants.
- L’impuissance du gouvernement face à la rébellion du M23 , qui continue de gagner du terrain à l’est du pays avec le soutien du Rwanda.
- Une corruption endémique et un système de gouvernance clanique qui, selon eux, freinent le développement du pays.
Une victoire électorale toujours contestée
Les opposants en exil rappellent que la victoire de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle de 2018 reste très controversée. Selon eux, un accord secret aurait été conclu avec Joseph Kabila pour barrer la route à Martin Fayulu , considéré comme le véritable vainqueur. Corneille Nangaa , ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a récemment confirmé ces allégations avant de rejoindre l’ Alliance Fleuve Congo (AFC) , un mouvement armé visant à renverser Tshisekedi.
Vers une intensification de la crise ?
Alors que la situation sécuritaire se détériore, les tensions politiques s’accentuent avec ces nouvelles accusations. L’exil forcé de nombreuses figures de la société civile illustre un climat politique explosif en RDC, où le pouvoir en place fait face à une opposition de plus en plus déterminée .
Source: RTBF
Djamanainfo.com
